{"id":482,"date":"2016-08-23T19:15:26","date_gmt":"2016-08-23T19:15:26","guid":{"rendered":"http:\/\/naima.website.member365.com\/?page_id=482&lang=fr"},"modified":"2016-09-29T19:14:55","modified_gmt":"2016-09-29T19:14:55","slug":"codes-et-normes","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/www.naimacanada.ca\/pour-les-professionnels\/isolation-des-tuyaux-et-conduits\/codes-et-normes\/?lang=fr","title":{"rendered":"Codes et normes"},"content":{"rendered":"
Au Canada, les codes du b\u00e2timent rel\u00e8vent des provinces et des territoires, et certaines municipalit\u00e9s \u00e0 charte ont le pouvoir d\u2019\u00e9tablir leurs propres normes au chapitre des r\u00e8glements de construction. Ces administrations peuvent cr\u00e9er leurs propres codes, ou elles peuvent adopter (ou adapter) le code mod\u00e8le national, qui est actuellement le Code national du b\u00e2timent (CNB) de 2010<\/a>.<\/p>\n En d\u00e9cembre\u00a02012, le gouvernement f\u00e9d\u00e9ral a publi\u00e9 une modification apport\u00e9e au CNB de 2010 pour y int\u00e9grer des normes d\u2019efficacit\u00e9 \u00e9nerg\u00e9tique visant les maisons (Section\u00a09.36), et il a \u00e9tabli des normes d\u2019efficacit\u00e9 \u00e9nerg\u00e9tique pour les immeubles commerciaux, industriels et institutionnels et les gros immeubles d\u2019habitation [Code national de l\u2019\u00e9nergie pour les b\u00e2timents, 2011 – CNEB]. Pour la premi\u00e8re fois, l\u2019efficacit\u00e9 \u00e9nerg\u00e9tique est devenue un \u00e9l\u00e9ment des codes mod\u00e8les nationaux.<\/p>\n Les param\u00e8tres de r\u00e9sistance thermique au Canada sont d\u00e9finis par les 13\u00a0provinces et territoires, et quelques municipalit\u00e9s \u00e0 charte qui adoptent et appliquent leurs propres param\u00e8tres (p.\u00a0ex. le r\u00e8glement\u00a09419 de Vancouver sur les b\u00e2timents<\/a>). Pour cette raison, les param\u00e8tres appliqu\u00e9s dans l\u2019ensemble du pays varient beaucoup.<\/p>\n Certaines administrations emploient des valeurs nominales, et d\u2019autres, des valeurs effectives dans leurs codes sur la r\u00e9sistance thermique minimale<\/a>. Il est plus facile pour l\u2019industrie des produits isolants d\u2019utiliser les valeurs nominales<\/strong>, car celles-ci sont indiqu\u00e9es sur l\u2019emballage du produit et elles correspondent directement \u00e0 la quantit\u00e9 d\u2019isolation n\u00e9cessaire dans un \u00e9l\u00e9ment fonctionnel de construction (p.\u00a0ex. un mur au-dessus du sol, une toiture). Toutefois, les codes favorisent de plus en plus les valeurs effectives<\/strong>, qui repr\u00e9sentent la r\u00e9sistance thermique totale de tout l\u2019\u00e9l\u00e9ment fonctionnel, et non pas seulement celle de l\u2019isolation. Il importe donc que l\u2019industrie des produits isolants et ses cha\u00eenes d\u2019approvisionnement apprennent \u00e0 calculer l\u2019isolation nominale n\u00e9cessaire pour satisfaire aux exigences des codes exprim\u00e9es en fonction de la r\u00e9sistance thermique effective. Il n\u2019existe aucun facteur de conversion unique, \u00e9tant donn\u00e9 que les valeurs effectives prennent en compte chaque composant de l\u2019\u00e9l\u00e9ment fonctionnel contribuant \u00e0 la r\u00e9sistance thermique et que les composants varient d\u2019un \u00e9l\u00e9ment \u00e0 un autre.<\/p>\n Valeur R nominale\u00a0: Valeur de r\u00e9sistance thermique du produit isolant<\/p>\n Valeur R effective\u00a0: Valeur de r\u00e9sistance thermique de tout l\u2019\u00e9l\u00e9ment fonctionnel de construction<\/p>\n Valeur\u00a0U\u00a0: Valeur de transmission thermique \u2013 Facteur utilis\u00e9 d\u2019habitude pour tout l\u2019\u00e9l\u00e9ment fonctionnel<\/p><\/blockquote>\n Des tables de conversion ont \u00e9t\u00e9 dress\u00e9es par divers organismes gouvernementaux. En voici deux exemples\u00a0:<\/p>\n Avec ces tableaux, on convertit les valeurs effectives en valeurs nominales de la fa\u00e7on suivante\u00a0:<\/p>\n Mais attention! Toutes les valeurs indiqu\u00e9es dans les codes peuvent \u00eatre exprim\u00e9es en unit\u00e9s de mesure m\u00e9triques ou anglo-saxonnes. D\u2019habitude, mais ce n\u2019est pas obligatoire, on emploie la lettre\u00a0R quand la valeur est exprim\u00e9e en unit\u00e9s anglo-saxonnes, et l\u2019acronyme RSI, quand elle l\u2019est en unit\u00e9s m\u00e9triques.<\/p>\n R\u00a0: Unit\u00e9 de mesure anglo-saxonne de la r\u00e9sistance thermique<\/p>\n RSI\u00a0: Unit\u00e9 de mesure m\u00e9trique de la r\u00e9sistance thermique<\/p><\/blockquote>\n Tout ce qui pr\u00e9c\u00e8de s\u2019applique \u00e0 la fa\u00e7on dont les codes du logement sont r\u00e9dig\u00e9s au Canada. Soulignons que le nouveau Code national de l\u2019\u00e9nergie pour les b\u00e2timents (CNEB) de 2011 exprime les exigences en mati\u00e8re d\u2019isolation non pas par des coefficients de r\u00e9sistance thermique minimale (valeur\u00a0R\u00a0r\u00e9elle ou effective), mais en fonction de la transmission thermique maximale, d\u00e9sign\u00e9e par la lettre\u00a0U<\/strong>. La valeur\u00a0U est tout simplement la r\u00e9ciproque de la valeur\u00a0R\u00a0r\u00e9elle. D\u2019habitude, mais ce n\u2019est pas obligatoire, on exprime la valeur\u00a0U en unit\u00e9s m\u00e9triques.<\/p>\n Zones climatiques et degr\u00e9s-jours de chauffage<\/strong><\/p>\n Le climat canadien varie grandement de la c\u00f4te Ouest \u00e0 la c\u00f4te Est et depuis le p\u00f4le Nord jusqu\u2019\u00e0 la fronti\u00e8re avec les \u00c9tats-Unis, et cette variation consid\u00e9rable peut aussi \u00eatre observ\u00e9e dans bien des provinces. De nombreux organismes canadiens r\u00e9digeant les codes ont d\u00e9cid\u00e9 de prendre ces variations en compte; dans le cas des codes d\u2019efficacit\u00e9 \u00e9nerg\u00e9tique, les exigences en mati\u00e8re de r\u00e9sistance thermique d\u00e9pendent du climat \u00e0 l\u2019endroit donn\u00e9. Face \u00e0 cette question, les provinces et les territoires \u00e9tablissent diff\u00e9rentes exigences \u00e0 cet \u00e9gard dans leur code du b\u00e2timent, en fonction des zones climatiques d\u00e9limit\u00e9es d\u2019habitude d\u2019apr\u00e8s le nombre de degr\u00e9s-jours de chauffage (DJC). Le Manitoba est actuellement la seule exception, avec deux zones divis\u00e9es par la latitude (la zone\u00a01, sous le 53e\u00a0<\/sup>parall\u00e8le, et la zone\u00a02, \u00e0 partir du 53\u00b0\u00a0de latitude nord); toutefois, quand il adoptera les codes nationaux plus tard en 2013\u20112014, il d\u00e9finira lui aussi ses zones climatiques en fonction des DJC.<\/p>\n Le crit\u00e8re DJC correspond \u00e0 la diff\u00e9rence entre une temp\u00e9rature de comparaison (d\u2019habitude 18\u00b0C) et la temp\u00e9rature ext\u00e9rieure moyenne diurne un jour donn\u00e9. Par exemple, si la temp\u00e9rature moyenne d\u2019une journ\u00e9e est de 12\u00b0C, on enregistrera six DJC (18\u00b0C – 12\u00b0C = 6\u00a0DJC). Le nombre total de DJC au cours d\u2019une saison de chauffe indique la rigueur relative de l\u2019hiver \u00e0 l\u2019endroit o\u00f9 les mesures sont prises<\/a>.<\/p>\n Les codes mod\u00e8les nationaux divisent le pays en dix zones climatiques\u00a0:<\/p>\n Figure 1<\/em> Carte du Canada montrant les zones telles qu\u2019elles sont d\u00e9finies dans les codes nationaux<\/p>\n Les zones climatiques sont du ressort des gouvernements provinciaux; elles peuvent varier par rapport \u00e0 celles figurant dans les codes mod\u00e8les nationaux. Quand la section\u00a09.36 ou le CNEB de 2011 entreront en vigueur, les gouvernements provinciaux ou municipaux pourraient adopter ou adapter les zones climatiques (voir L\u2019efficacit\u00e9 \u00e9nerg\u00e9tique des immeubles d\u2019habitation et des petits b\u00e2timents, \u00e0 partir de la page\u00a011, pour trouver plus de d\u00e9tails sur le secteur r\u00e9sidentiel).<\/p>\nValeur R nominale, Valeur R effective et Valeur\u00a0U<\/h2>\n
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